Quel format audio, pour quelle utilisation ? AudioPhile#2

Intéressés par le sujet, passionnés, professionnels, nous nous sommes tous penchés sur la question à un moment ou à un autre… Flac, mp3, wav, m4a… Tant de lettres, tant de formats différents, mais lequel choisir ?

Avant de commencer à parler de ce sujet, je vais faire une petite parenthèse sur notre application LCDGG App ! Elle est maintenant disponible directement sur le Google Play Store à cette adresse ! Pour le moment il est nécessaire que vous activiez les mises à jour automatiques pour recevoir les nouveaux articles. Si ce n’est pas déjà fait, cliquez simplement sur les « … » en haut à droite de l’écran quand vous êtes sur la page de l’application, et cochez « mises à jour auto ». Voilà le tour est joué ! D’ici peu vous devriez voir la nouvelle mise à jour arriver, je n’en dis pas plus…^^ Si vous aviez déjà installé l’application comme dans cet article, pensez à la désinstaller avant.

Bon, petite parenthèse fermée, à présent concentrons-nous sur le sujet de cet article.

Tout d’abord, il est nécessaire de clarifier une chose : Cet article va présenter quelques différences entre différents formats. Cependant, ces différences sont plus ou moins perceptibles, en fonction du matériel que vous possédez. Partez donc du principe que tous les « tests » effectués ont été exécutés sur la chaine Hi-Fi que vous avez pu voir dans cet article.

Car oui, le rendu de votre morceau en cours de lecture dépend non seulement du format dans lequel il a été enregistré, mais aussi de votre matériel, bien évidemment.

Tout d’abord, voici une grande majorité des différents formats audio qui existent :

  • RIFF
  • WAV
  • BWF
  • Ogg
  • AIFF
  • CAF
  • RAW
  • AC-3
  • MP3
  • M4a
  • Ogg
  • VQF
  • WMA
  • AU
  • ASF
  • AA
  • AAC
  • FLAC
  • ALAC

Vous ne vous doutiez pas qu’il puisse y en avoir autant, pas vrai ? À vrai dire moi non plus au début !

Cependant, vous vous en doutez, nous n’allons pas tous les énumérez pour dire à quoi ils servent, ce n’est pas le but de ce petit article, et cela dépasse largement mes compétences 😁. Il est simplement nécessaire de savoir que chacun de ces formats a une utilité bien spécifique.

Comment ça fonctionne ?

Sans entrer dans les détails, nous allons rapidement vous expliquer comment tout cela fonctionne… De la création du morceau, jusqu’à ce que vous écoutez dans vos oreilles !

Lorsque vous enregistrez un morceau, vous créez une onde sonore. Un signal complexe.

Voici l’illustration simplifiée d’une onde sonore analogique :

Pour stocker votre onde sur un ordinateur, vous allez obligatoirement perdre des informations. Les ordinateurs fonctionnant dans un langage binaire, une succession de 0 et de 1, vous allez obligatoirement perdre de la qualité (ce qui explique en partie que le son d’un vinyle peut parfois être « meilleur » si le son n’a pas du tout été traité par ordinateur).

Votre ordinateur va donc transformer cette onde analogique en onde numérique. Pour cela, l’ordinateur devra obligatoirement perdre des données pour ne garder que les données essentielles.

Plus l’ordinateur gardera de données, plus le fichier sera de « bonne qualité » et généralement plus lourd à stocker. A l’inverse, en ne gardant qu’un minimum de données, vous obtiendrez des fichiers d’une qualité inférieure, mais qui seront plus léger et plus faciles à stocker.

Source des graphiques : http://grahammitchell.com/writings/vorbis_intro.html

Formats « sans perte »

Comme vous avez pu le voir plus haut, passer d’un signal analogique à un signal numérique implique automatiquement des pertes. Mais on peut limiter ces pertes au minimum en codant un signal avec un « écart » entre chaque valeur le plus réduit possible (c’est ce qui détermine le nombre de bits. Plus ce nombre est élevé, plus le morceau aura un éventail large pour savoir comment coder le son), pour conserver toutes les petites variations de notre signal analogique.

Le .flac en est un très bon exemple. C’est un format pris en charge par pratiquement tous les lecteurs aujourd’hui. Son avantage ? C’est un format qui peut être compressé et ne pas faire subir de destruction au son qu’il contient. Cependant le poids est son principal inconvénient. Par exemple, pour le morceau « Girls Got Rythm » de AC/DC codé sur 24 bits, en 44kHz, il faudra environ compter 50 Mo pour seulement 3’30 de musique. Ce qui donne un débit pas loin de 2116 kilobits / seconde, contre 320 kilobits / seconde pour le mp3, ce qui vous donne un ordre d’idée. Cependant on peut très largement considérer cette augmentation du poids comme nécessaire lorsqu’on se rend compte de la différence !

Formats « avec pertes »

Cependant, comme nous l’avons vu, cette pratique a un inconvénient, qui est celui du poids. En effet, si on code le plus petit écart entre deux valeurs, cela signifie qu’il y en a beaucoup plus de différentes pour pouvoir coder notre signal numérique. Qui dit plus de valeurs, dit plus de données, et donc un fichier à la fin plus lourd.

Le fait de coder avec plus ou moins de valeurs différentes dépend de l’algorithme utilisé. Sans entrer dans les détails, l’algorithme permettant de coder un fichier mp3 va pratiquer de lourdes coupures sur le morceau initial. Ces coupures sont principalement sur les fréquences du morceau. Cet algorithme va supprimer les fréquences qui ne lui semblent pas utiles au morceau, mais ce qui a quand même pour conséquence d’enlever des parties audibles du fichier. Pour une musique c’est un peu embêtant quand même 😅…!

Conclusion : Quel format, quelle utilisation ?

De manière générale, je recommanderai aux personnes ayant un matériel audio de bonne qualité de n’utiliser que des morceaux FLAC, pour la simple et bonne raison qu’en théorie, ces fichiers ne subissent aucune pertes. (Je dis en théorie car j’ai appris récemment que certains fichiers Flac pouvaient en fait provenir initialement de fichiers Mp3 320kbps…!) Mais pour le commun des mortels, disposant simplement d’un téléphone ou d’un ordinateur avec des écouteurs ou une enceinte sans fil, le Mp3 320kbps sera largement suffisant si vous souhaitez avoir malgré tout une bonne qualité sans avoir besoin d’un disque externe pour smartphone !

Un grand merci à Ben pour sa collaboration à cet article 🙂

DriftKing_DK

Une réflexion au sujet de « Quel format audio, pour quelle utilisation ? AudioPhile#2 »

Les commentaires sont fermés